Les coulisses d'une création : ma table d’appoint Japandi à l'aide de Chat-GPT!
- Danny Léonard
- 9 mai
- 3 min de lecture
Un projet pour repousser mes limites
Après avoir terminé ma dernière création, je me suis mis en quête d'un nouveau projet qui serait à la fois stimulant et légèrement plus complexe. J'avais envie de relever un défi supplémentaire, histoire de continuer à progresser et à explorer de nouvelles idées.
Pour être honnête, je ne savais pas trop par où commencer. J'avais besoin d'un coup de pouce pour trouver un style qui soit à la fois tendance et qui corresponde à ma vision artisanale. C'est là que j'ai eu l'idée d'utiliser ChatGPT pour m'aider à réfléchir. Et oui, un peu d’aide virtuelle pour stimuler la créativité!
Après quelques échanges, l'idée d'une table d’appoint Japandi est ressortie comme une évidence. Ce style, qui fusionne le minimalisme japonais avec la chaleur scandinave, correspondait parfaitement à ce que je voulais réaliser : une pièce à la fois sobre, élégante et originale. Disons que ce n’est pas un robot qui a fabriqué la table, mais il m'a bien aidé à trouver l'inspiration!
De l'idée au design final
Je voulais une table qui se démarque par sa simplicité tout en ayant un côté visuellement marquant. Le plateau devait être rond, en noyer massif, avec un diamètre de 24 pouces. Pour ajouter une touche sophistiquée, j'ai choisi un chanfrein inversé tout autour, donnant ainsi l’illusion d’un plateau plus léger et flottant.
Quant aux pieds, je souhaitais quelque chose de solide mais raffiné. J'ai donc opté pour trois pieds en noyer, fixer avec des bloc formant un L avec des angle de 6 degrès pour être en mesure des les fixer avec des ''threaded insert''. Ce détail m'a permis de garder l’équilibre visuel tout en apportant un côté plus technique à la fabrication.
Les imprévus du processus
Comme tout projet d’ébénisterie, celui-ci n'a pas été sans embûches. L'un des défis majeurs a été le perçage pour l'assemblage des pieds. Sans perceuse à colonne sous la main, j'ai dû improviser avec un gabarit en contreplaqué pour garantir un perçage droit avec une mèche Forstner.
La première mèche achetée s’est révélée beaucoup trop agressive, rendant le perçage difficile et imprécis. Après un retour express au magasin, j'ai finalement investi dans un jeu de mèches Forstner plus adapté, et là, tout s'est déroulé sans accroc. C’est ce genre de petits imprévus qui rend chaque projet unique et formateur!
Une finition qui fait la différence
Pour sublimer le grain du noyer, j'ai choisi d’appliquer une couche d’Odie’s Oil, une finition naturelle qui met en valeur la chaleur et la texture du bois. Cette huile offre un rendu mat et soyeux tout en protégeant la surface des agressions du quotidien.
Quand j’ai finalement assemblé la table et appliqué la finition, j’ai su que cette pièce avait quelque chose de spécial. La table Japandi, avec son allure minimaliste et ses matériaux nobles, reflète exactement ce que je recherchais : un équilibre entre technique, esthétique et défi personnel.
Ce que j'en retiens
Ce projet m’a permis de sortir de ma zone de confort et d’explorer un design plus élaboré que mes réalisations précédentes. Grâce à un peu d’inspiration virtuelle (merci ChatGPT!), j'ai réussi à créer une table qui me ressemble, tout en ajoutant une touche de modernité à mon portfolio.
Parfois, il suffit d’un petit coup de pouce pour oser tenter quelque chose de différent. Ce n’est pas le robot qui a fabriqué la table, mais disons qu'il a bien contribué à la phase d'idéation!
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Si vous avez des questions ou des suggestions pour mes prochains projets, n'hésitez pas à me laisser un commentaire! Pour découvrir plus de créations, suivez-moi sur mes réseaux sociaux.
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